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Comment le passé peut vous poursuivre à tout moment

 

C’était un jour d’été comme les autres. Le soleil était au rendez-vous. Les oiseaux chantaient et les papillons étaient de sorti. C’était vraiment une très belle journée, jusqu’à l’arrivée de mon cours de sport. Ce n’est pas que je n’aime pas le sport, enfaite, je n’aime surtout pas courir.

 

En parlant de ça, vous me faites penser que j’ai oublié de me présenter.

 

Alors voilà, je m’appelle Jenny, je suis en terminale… Oui, oui, je sais, c’est l’année du bac mais je ne veux y penser. Si je pouvais passer toute ma vie en seconde, ça m’irai très bien !

 

Sinon j’adore m’amuser, c’est mon passe-temps favoris, pas vous ? Qui n’aime pas s’amuser, me diriez-vous ! J’imagine qu’il doit y en avoir… Sinon les choses ne bougeraient pas…

 

Enfin bon ! Voulez-vous que je vous parle de ma meilleure amie ? Non ? Bon aller, je vous en parle ! Lydia, c’est une fille géniale, un peu plus sérieuse que moi. Il en faut bien une pour rattraper l’autre, tout de même ! Elle a un fort caractère qui ne se laisse pas faire et un peu impulsif.

 

Ensuite, il y a mon meilleur ami, Carl, lui, il est plutôt du genre calme. Des fois, il m’arrive même de dire qu’il a 4 de tension ! (vous avez compris hein ? 2 de tension ce n’est pas assez). Ah ! Lui aussi il aime s’amuser ! Bon, vous l’avez compris, on a tous un point commun entre amis !

 

Revenons à nos papillons. Il y en avait de toutes les couleurs mais avec Lydia, nous n’avions pas le temps de les admirer, nous étions en retard pour notre cours de sport. Nous entrions dans le bus tandis que tout le monde était agité. De quoi parlaient-ils tous ? Je m’avançais vers le fond du bus pour retrouver ma bande de « copines du lycée » : Katy, Jessica et Victoria.

 

Arrivée à leur niveau, je pris une attitude de peste… Je vous avoue, je n’aime pas cette façade de moi-même mais je n’ai pas le choix, c’est tout ce que j’ai trouvé.

 

-       Salut les filles, que se passe-t-il ? Pourquoi autant de bruit ? Ça me donne mal au crâne tout ça !

 

-       Tu n’es pas au courant ? S’écria Jessica.

 

-       Je ne sais même pas de quoi vous parlez !

 

-       L’évaluation du 3X500mètres est déplacée à aujourd’hui, m’expliqua Katy.

 

-       Ah mais bien sûr, la prof m’avait chargé de vous le dire.

 

-       Et tu ne l’a pas fait ? Demanda Victoria.

 

-       Je l’ai fait aujourd’hui.

 

-       Tu ne comprends pas ? Le fait de ne prévenir que le jour même, ça lui donne un avantage pour avoir la meilleure note, chuchota Jessica.

 

Le bus s’arrêta et nous descendîmes au COSEC. Sur le chemin des vestiaires, Lydia me prise à part pour me demander si je le savais vraiment. Je secouai alors la tête. Je n’avais pas envie de m’expliquer une énième fois alors j’avançai le pas afin d’aller me changer en tenue de sport.

 

Arrivées sur la piste, nous commencions à nous échauffer.

 

Vincent, un garçon de notre classe et de mon ancien groupe d’amis, avait commencé son footing de 5minutes. Il était du genre athlétique, beau garçon qui fait tomber (presque) toutes les filles et qui aime aussi profiter de son physique. En résumé, mes copines (sauf Katy) étaient toutes à fond sur lui et me tannaient pour que je les présente. Seulement, nous nous parlons plus depuis une histoire qui nous a tous beaucoup touché.

 

-       Aller Vincent ! Tu es le meilleur ! S’écrièrent-elles en cœur.

 

-       Les filles, arrêtez de rêver, vous ne l’intéressez pas, ai-je sorti désespérée.

 

-       Tu as raison, s’excusa Victoria.

 

J’eue, par contre, le droit au regard noir de Jessica.

 

-       Tu as quelque chose sur le cœur Jessica ? Demandai-je.  

 

-       Non.

 

L’échauffement fini, je commençais à m’entrainer une fois avec Lydia avant que l’évaluation démarre. Je me plaçais au niveau de la ligne de départ, tandis qu’elle mit un pouce en l’air, me signifiant qu’elle était prête à chronométrer. Je soufflai un bon coup avant de partir en courant, sur la piste bien sûr (petite confidence : fuir ne fait pas parti des choses que j’aime).

 

Après avoir fini ma course, je rejoignis Lydia pour me donner mon temps et qu’elle court à son tour.

 

-       C’est très bien, mais… Tu sais que tu ne pourras pas battre Emma…

 

Emma… Tellement gentille cette fille, et belle aussi.

 

-       Oui, je sais bien.

 

-       Comment comptes-tu t’y prendre cette fois-ci ?

J’aperçu les policiers arrivés, puis parler à la professeure de sport : « Bonjour, on nous a dit qu’on pouvait trouver trois de vos élèves : Emma, Jenny et Lydia. Nous devons les interroger. ».

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